Emmanuelle Petit, Responsable Webmarketing / E-Commerce Senior – Petit Emmanuelle

profil-emmanuelle-petitEmmanuelle Petit est un profil senior riche d’une très large expérience professionnelle, qui a su prendre le virage du digital au bon moment. Actuellement Responsable webmarketing, elle revient sur son parcours et nous explique notamment son expérience en Australie et les différences culturelles et d’entreprise avec la France. C’est le talent web de la semaine.

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Professionnelle du web depuis plus de 12 ans, j’ai forgé mon expérience en milieu international. Je fais preuve de stratégie, de réactivité, de créativité et de rigueur dans ce que j’entreprends.

Vous travaillez déjà depuis plus de 12 ans dans le domaine du web, et notamment depuis 2007 dans le webmarketing, parlez-nous de votre parcours professionnel ?

Ma carrière dans le domaine de l’internet a commencé en 2001 en Australie avec l’éclatement de la bulle internet ! Mon parcours a tout d’abord pris la voie de la gestion de projet web pendant 2 ans en web agency à Sydney, et puis ensuite jusqu’en 2007 chez Oracle France, où j’ai participé au déploiement d’un projet web grand public à dimension internationale.

C’est en 2007 que commence mon expérience de responsable webmarketing. Depuis cette date, j’ai accompagné diverses directions marketing en B2B (Reed Midem, ITANCIA) et en B2C (TELE2 Mobile, ViaMichelin) dans leur stratégie digitale et sur des missions aussi diverses que l’acquisition de trafic, la fidélisation d’internautes, l’amélioration du parcours client, l’accroissement des ventes en ligne, et la refonte de sites web.

Les évolutions fonctionnelles et les axes de développement proposés basés sur des audits internes & externes ainsi que des benchmarks ont contribué à l’optimisation de la performance webmarketing de ces directions marketing. Ainsi actuellement chez ITANCIA, où mes plans d’actions conjugués avec le travail de mon équipe ont permis d’augmenter de plus de 40% le chiffres d’affaires en ligne du groupe depuis 2011.

Au cours des 12 dernières années, j’ai développé une connaissance pointue du web, de ses contraintes, de ses enjeux, de son fonctionnement dans des environnements internationaux et au sein d’équipes multiculturelles.

Vous êtes actuellement responsable webmarketing chez un distributeur leader sur son secteur, en quoi consiste votre quotidien ?

Chez ITANCIA, je suis en charge du pôle web. Mes missions sont les suivantes :

  • La définition et le déploiement de la stratégie webmarketing, et la relayer ensuite aux filiales du groupe.
  • Après avoir totalement piloté la refonte du site marchand (avec comme objectif l’accroissement des ventes en ligne et l’amélioration de l’expérience utilisateur), je suis en charge de la réflexion stratégique sur les évolutions fonctionnelles et techniques nécessaires pour favoriser la compétitivité de mon entreprise sur son marché à travers le canal web.
  • Le monitoring, l’animation et l’optimisation de la visibilité des sites vitrines & marchand.
  • L’analyse des ventes en ligne et autres indicateurs de performance clés pour le canal web, et les propositions de plans d’action webmarketing qui en découlent.
  • La réalisation de campagnes d’e-mailings (pour la France et les filiales) et le pilotage des autres activités e-commerce (SEO, SEM, Web Analytics).
  • Le partage des bonnes pratiques web et e-commerce auprès des filiales du groupe.
  • La veille concurrentielle et technologique.

Vous avez 7 ans d’expérience en Australie, quelles sont les différences dans le monde du travail entre la France et l’Australie ? Est-ce qu’un nouveau challenge web à l’international vous intéresserait?

L’égalitarisme est l’une des valeurs australiennes : tout d’abord, tout le monde se tutoie et s’appelle par son prénom quel que soit le poste que l’on occupe. Ce qui pourrait passer pour de la familiarité permet en fait d’estomper la hiérarchie et ses codes, renforçant l’idée de groupe et d’égalité.

L’égalité au travail se retrouve aussi dans les conditions de travail. La hiérarchie est moins marquée qu’en France. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de hiérarchie mais seulement que les employés sont plus à l’aise, directs avec leurs supérieurs hiérarchiques. Malgré des rapports à priori familiers et décontractés, la relation est avant tout professionnelle.

L’Australie est un pays entrepreneur qui laisse sa chance aux salariés. Contrairement à la France où si l’on n’a pas de diplômes adéquats avec la fonction recherchée il est très difficile d’obtenir ce poste, en Australie l’employeur peut facilement laisser son employé gravir les échelons hiérarchiques si celui-ci a prouvé par ses bons résultats qu’il le mérite.

La communication directe se retrouve dans les échanges et les présentations professionnelles. Aller droit au but, c’est ce que les Australiens attendent. Le discours direct peut surprendre mais il est utilisé pour permettre à chacun de présenter ses idées et ainsi étudier ensemble toutes les solutions possibles. De même les idées du manager peuvent être questionnées sans que cela soit perçu comme un manque de respect. Les Australiens sont « solution focused » et pour eux la décision à prendre est plus importante que le processus. A la fin de la réunion ils aiment savoir ce qui est décidé. Quelles actions seront mises en œuvre pour faire avancer le projet et qui en est responsable.

En ce qui me concerne, je serais tentée par une fonction qui permettrait des échanges directs et des déplacements à l’international. Travailler avec des collègues de culture différente de la sienne est extrêmement enrichissant !

Si des recruteurs lisent votre interview, pouvez-vous décrire le poste idéal que vous recherchez ?

Mon objectif :

  • Relever de nouveaux défis dans une entreprise à dimension internationale qui me permettra de mettre en pratique les compétences acquises au cours de mon parcours professionnel.
  • Proposer à mon futur employeur des solutions opérationnelles et stratégiques pour améliorer la rentabilité du canal web et de ses actions webmarketing.

Mon parcours poursuit 2 constantes :
– la volonté de positionner le projet internet dans la stratégie d’entreprise, comme un vecteur de chiffres d’affaires.
– la proximité avec les besoins clients : entreprises à la recherche de clients, et clients à la recherche de solutions…

Cette double motivation me permet d’articuler logiquement les visions stratégiques et opérationnelles des projets que je mène au sein de divisions marketing.

Pour suivre ou contacter Emmanuelle Petit :

– son profil LinkedIn
– son profil Viadeo
– son site web EmmanuellePetit.com
– son CV est disponible sur la CVthèque E-Works


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