Salaires, fiche de paie, stage … ce qui change au 1er janvier 2018

nouvelle année

La nouvelle année n’est pas uniquement synonyme de nouvelles résolutions, oh que non, car à chaque année qui commence c’est une série de nouvelles mesures qui entrent en vigueur. 2018 s’annonce être bien mouvementée et parce que chez E-Works, nous vous aidons pas seulement à trouver un emploi, nous vous présentons ce qui change au 1er janvier 2018.

2018, l’année du changement

Il s’y est engagé, il l’a fait ! Il nous avait annoncé la couleur lors de sa campagne présidentielle : le code du travail connaîtra des réformes ! Le président de la République a tenue sa promesse. Au total ceux sont pas moins de 117 mesures qui sont entrées en vigueur en ce début d’année 2018. Le 31 décembre, 26 décrets d’applications étaient publiés au Journal Officiel dont 10 l’ont été la dernière semaine du mois.

Rassurez-vous, d’autres réformes viendront compléter les ordonnances sur la réforme de l’assurance chômage, de l’apprentissage ou encore de la formation professionnelle tout au long de l’année de l’année.

#Bulletin de paie, #salaire, #stage, voila tout ce qui changera en 2018 pour toi !

Annoncé par l’ancien président de la république François Hollande dans le cadre du « choc simplification”, la fiche de paie va se payer un nouveau look. C’est d’ailleurs l’une des mesures RH qui a fait le plus de buzz sur la toile. Testé tout au long de l’année 2016 auprès d’une dizaine” d’entreprises pilotes”, puis mise en pratique dans les sociétés de 300 personnes minimum, le nouveau bulletin de salaire fera son apparition chez tous les employeurs en ce début d’année. Alors réjouissez-vous car votre bulletin de salaire va faire peau neuve !

Un bulletin de paie simplifié

bulletin paie

Ce qui changera du côté de la forme :

– Les cotisations seront agencées par thème ou risque couvert
– Les contributions à la charge de l’employeur seront, elles aussi, classées par catégorie (autres cotisations dues par l’employeur).
Résultat, les informations seront donc plus agréables à lire puisque elles tiendront sur une seule et même ligne. Petite nouveauté, sur la fiche de paie sera mentionné le montant des allégements des cotisations financées par l’Etat.
Fini donc les bulletins de salaire à rallonge, ennuyeuse et complexe, place à la fiche de paie épurée et facile à lire.

Un salaire revalorisé

La fiche de paie se fait également une beauté sur le fond, et la première modification des plus marquantes sera la suppression de la cotisation maladie (0,75%) jusqu’ici, supportée par le salarié. Autre modification importante, la cotisation de l’assurance chômage connaitra une baisse (de 2,4% à 0,95%) pour finalement disparaitre courant octobre 2018. Les salaires seront revalorisés, un salarié qui perçoit le SMIC gagnera jusqu’à 20 euros de plus en janvier, puis à cela s’ajoutera 15 euros en supplément à partir du mois d’octobre. Alors merci qui ? Merci à la revalorisation mécanique du salaire minimum et à l’exonération des cotisations maladie et chômage. Et parce qu’il n’y pas que des bonnes nouvelles dans la vie, la CSG connaîtra une hausse de 1,7 points pour passer de 7,5% à 9,2% ! Restons tout de même positif, car le salaire net, bien qu’il subira des allégements, restera au final supérieur à l’augmentation de la CSG. Néanmoins il faudra faire preuve de patience, car le pouvoir d’achat ne connaitra de réelle hausse qu’une fois les deux caps suivants franchis :
– la baisse des cotisations salariales de 2,25% au 1er janvier 2018
– la baisse totale de 3,15% au 1er octobre 2018.

Et les stagiaires dans tout ça ? N’ayez aucune crainte, le gouvernement ne vous a pas oubliés. En effet la réglementation va subir quelques modifications de ce côté là.

Stage, ce qui changent pour les stagiaires et les entreprises d’accueil

stage

Etudiant(e)s, si vous vous apprêtiez à faire un stage, prenez-donc connaissance de ce qui suit :

Gratification des stagiaires revue à la hausse

En 2015, la gratification minimum d’un stagiaire devait correspondre à 15% du plafond horaire de la sécurité sociale.
En 2017, les stagiaires qui effectuaient un stage de 2 mois consécutifs devaient percevoir une indemnité minimum de 554,40 euros par mois. Au 1er janvier 2018, le plafond horaire de la sécurité sociale a été revalorisé pour atteindre le montant de 3 311 euros. Cela a un impact sur la gratification des stagiaires, puisque il avoisine 577,70 euros minimum, soit une hausse de 23,1 euros par mois.

Nombre d’heures de cours obligatoires divisé par 4

En 2014, la loi sur l’encadrement des stages stipulait qu’un étudiant devait assister à un volume de 200 heures de cours minimum par année universitaire pour pouvoir prétendre à un stage en entreprise. Suite au décret publié le 30 novembre dernier puis entré en vigueur le 1er décembre, les étudiants ne devront justifier que de 50 heures minimum pour enfin effectuer leur stage. Cette mesure inquiète les syndicats étudiants qui ne voient pas cet assouplissement d’un bon oeil, craignant que les stagiaires soient victimes d’abus. Le volume revu à la baisse pourrait être “la porte ouverte aux conventions de stage malsaines délivrées par certains organismes”.

24 stagiaires pour un tuteur

En 2014, un tuteur ne pouvait suivre et encadrer que 16 stagiaires maximum à la fois au sein de son entreprise. En 2018 il pourra en accueillir 8 de plus soit 24 étudiants en simultané ! Cela multipliera les opportunités de stage pour les étudiants qui peinent toujours à trouver leur stage de fin d’études et pour les établissements en pénurie de référents disponibles.


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