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Amazon a annoncé lundi 29 janvier 2024 son retrait du projet d’acquisition d’iRobot, le fabricant des robots aspirateurs Roomba, suite à l’absence d’approbation de la Commission européenne. Cette décision a des répercussions significatives sur les ambitions d’Amazon dans le domaine de l’intelligence artificielle et de la maison intelligente.
Les raisons du retrait et réactions des principaux acteurs
Amazon a pris cette décision après que la Commission européenne a exprimé des inquiétudes quant à la possibilité d’une « restriction de la concurrence » et d’un renforcement de la position d’Amazon en tant que « fournisseur de marché en ligne ».
David Zapolsky, l’un des principaux responsables d’Amazon, a exprimé sa déception dans un communiqué, soulignant l’importance des fusions et acquisitions pour permettre aux entreprises de mieux se positionner sur le marché mondial. De son côté, Colin Angle, fondateur d’iRobot, se tourne vers l’avenir en mettant l’accent sur le développement de robots intelligents et d’innovations améliorant la vie quotidienne.
Impact sur les marchés financiers et préoccupations de la Commission européenne
Les marchés ont réagi vivement à cette annonce, avec une chute de 15,27 % du titre d’iRobot à l’ouverture de Wall Street. En revanche, l’impact sur Amazon est resté minimal, avec une variation de seulement 0,01 % de son cours.
La Commission européenne avait ouvert une enquête en juillet pour évaluer le risque que représenterait cette acquisition. Elle redoutait qu’Amazon, en tant que place de marché en ligne et détaillant, utilise son double rôle pour entraver l’accès des concurrents d’iRobot à son marché.
Les ambitions d’iRobot en matière d’intelligence artificielle
iRobot, fabricant d’aspirateurs robots vendus sur la plateforme en ligne d’Amazon, envisageait d’élargir ses horizons en matière d’intelligence artificielle et de maison intelligente grâce à l’acquisition des aspirateurs autonomes Roomba. Cette démarche s’inscrivait dans une volonté d’innovation et de développement dans ces domaines.
L’annonce de la Commission européenne faisait suite à l’approbation du régulateur de la concurrence britannique en juin 2023, soulignant les divergences d’opinion au sein de l’Union européenne.