Le poste de Business Unit Manager (BUM) attire par sa dimension stratégique et sa rémunération attractive. En pilotant une unité autonome, avec des objectifs de chiffre d’affaires, de rentabilité et de développement commercial, ce profil combine responsabilités managériales, opérationnelles et financières. Mais combien gagne réellement un BUM en France selon son ancienneté, son secteur d’activité et la taille de l’entreprise ? Voici les données actuelles à connaître pour évaluer le niveau de rémunération selon le parcours.
Un Business Unit Manager débutant souvent issu d’une formation de niveau Bac +5 (école de commerce, ingénierie ou MBA) peut accéder à ce poste après un passage par des fonctions commerciales ou de gestion de projet.
Lors d’un entretien d’embauche, chaque détail compte, même du sel ou du poivre posé sur la table. On vous explique en quoi ça consiste, et comment le réussir.
Lire l'articleFourchette observée en 2025 :
La rémunération à ce stade dépend fortement du secteur : un BUM dans l’industrie ou les services B2B gagne souvent plus qu’un homologue dans la distribution ou les services grand public.
Avec plusieurs années d’expérience, le BUM élargit généralement son périmètre de gestion (plus de clients, de collaborateurs, ou de lignes produits). Il maîtrise mieux les leviers de rentabilité et les cycles de vente.
Estimation des salaires constatés :
C’est dans cette tranche que les écarts se creusent selon la région. En Île-de-France, le salaire médian est supérieur de 12 à 18 % par rapport aux autres régions, selon les chiffres de l’Apec.
Passé le cap des dix ans, un Business Unit Manager possède souvent un profil hybride entre direction opérationnelle et pilotage stratégique. Il gère parfois plusieurs centres de profit ou intervient en lien direct avec la direction générale.
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Niveau de rémunération :
Dans certains cas, surtout en conseil, IT ou industrie pharmaceutique, le revenu total (fixe + variable + avantages) peut dépasser 140 000 € par an.