Chaque recrutement comporte un risque, mais un recrutement raté peut générer des coûts bien plus élevés que prévu. Les entreprises constatent souvent qu’au-delà du salaire et des charges, un échec peut affecter le moral des équipes, la productivité et même l’image de l’entreprise. Comprendre l’ampleur de ce coût est donc indispensable pour prendre des décisions stratégiques sur le processus de recrutement et la gestion des talents.
Lorsqu’un recrutement échoue, la dépense directe la plus évidente est le salaire versé au collaborateur, souvent cumulé aux charges sociales et avantages. Mais ces chiffres ne reflètent pas la réalité complète.
Lors d’un entretien d’embauche, chaque détail compte, même du sel ou du poivre posé sur la table. On vous explique en quoi ça consiste, et comment le réussir.
Lire l'articleTotal direct dépensé : 70 000 €
Si le collaborateur quitte l’entreprise après 6 mois, la dépense devient proportionnellement plus lourde, car l’investissement n’a pas produit le retour attendu.
Un recrutement raté entraîne souvent un ralentissement des projets. Le collaborateur peut ne pas atteindre les objectifs attendus, nécessitant une intervention de collègues pour compenser.
Selon une étude menée par Work Institute, le turnover coûte en moyenne 33 % du salaire annuel du poste, en intégrant ces effets indirects.
Lorsque le recrutement initial échoue, il faut relancer le processus. Les dépenses comprennent :
Le cumul peut représenter jusqu’à 50 % du salaire annuel du poste, selon le niveau de séniorité.
Un recrutement raté ne se limite pas à des chiffres comptables. La réputation de l’entreprise peut être affectée :
Ces effets sont plus difficiles à mesurer, mais influencent directement la capacité de l’entreprise à attirer et retenir des talents.
Il est possible d’estimer rapidement le coût total d’un recrutement raté en combinant les différentes dimensions.
Coût total ≈ Salaire partiel + Charges + Formation initiale + Productivité perdue + Coût du remplacement + Impact sur l’équipe
Coût total estimé : 59 500 €
Dans cet exemple, le coût dépasse largement le salaire brut du poste, ce qui montre qu’un échec peut représenter un vrai gouffre pour l’entreprise.
A LIRE AUSSI Comment relancer efficacement un recruteur après un entretien sans paraître insistant ?
Connaître le coût permet également de mettre en place des actions préventives :
Ces mesures n’éliminent pas tous les risques, mais elles réduisent significativement le coût d’un échec.