Après un entretien, la période d’attente peut être stressante. On se demande souvent : Faut-il envoyer un message ? Quand ? Et comment rester professionnel sans paraître insistant ?
Relancer un recruteur n’est pas une formalité ; c’est une étape stratégique qui peut renforcer votre image professionnelle si elle est réalisée correctement.
L’objectif est de maintenir l’intérêt du recruteur, rappeler votre motivation et montrer votre sérieux, tout en restant discret et respectueux.
Pourquoi la relance fait la différence ?
Même les meilleurs candidats peuvent se perdre dans la masse si aucune action n’est entreprise après l’entretien. Une relance :
Entretien d'embauche : connaissez-vous le test du sel et poivre ?
Lors d’un entretien d’embauche, chaque détail compte, même du sel ou du poivre posé sur la table. On vous explique en quoi ça consiste, et comment le réussir.
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- Montre que vous êtes organisé et attentif
- Donne l’occasion de répondre à d’éventuelles questions laissées en suspens
Dans certaines études RH, plus de 40 % des recruteurs reconnaissent qu’un candidat qui relance de manière appropriée reste plus facilement en tête lorsqu’une décision est prise.
Le tout est de trouver le juste équilibre pour ne pas paraître impatient ou pressant.
Le moment idéal pour envoyer sa relance
Le timing est crucial. Trop tôt, et vous risquez de mettre la pression ; trop tard, et vous perdez l’opportunité d’influencer la décision.
1. Relance courte après l’entretien
Dans les 24 à 48 heures suivant l’entretien, un message de remerciement est recommandé. Il doit être :
- Poli et concis
- Axé sur la gratitude pour le temps accordé
- Une mention rapide d’un point positif de l’échange ou d’une compétence particulière mise en avant
Exemple :
« Merci pour l’échange de ce matin. J’ai particulièrement apprécié notre discussion sur [projet/mission] et je reste très enthousiaste à l’idée de rejoindre votre équipe. »
2. Relance pour obtenir un retour
Si vous n’avez pas de nouvelles après le délai annoncé par le recruteur, ou passé une semaine, il est légitime d’envoyer un message de suivi.
Cette relance doit :
- Montrer votre intérêt sans exiger de réponse immédiate
- Rester courtoise et professionnelle
- Proposer subtilement de fournir des informations supplémentaires si besoin
Exemple :
« Bonjour [Nom], je me permets de revenir vers vous concernant ma candidature au poste de [titre]. Je reste à votre disposition pour tout complément ou précision. Merci encore pour votre temps et l’attention portée à ma candidature. »
Adapter le ton pour ne pas paraître insistant
Le choix des mots est déterminant. Plusieurs règles simples permettent de rester professionnel tout en relançant :
- Éviter les formules pressantes : pas de phrases comme « J’attends votre retour » ou « Merci de me répondre rapidement ».
- Utiliser un langage neutre et positif : privilégier des expressions telles que « Je reste disponible » ou « Je serais ravi de fournir des informations complémentaires ».
- Limiter le nombre de relances : une relance post-entretien et éventuellement une deuxième après quelques jours suffisent dans la majorité des cas. Plus, et cela peut devenir contre-productif.
Choisir le bon canal de relance
Le canal influence la perception :
- Email : le plus courant et professionnel. Permet de structurer le message, ajouter des détails et laisser au recruteur le temps de répondre.
- LinkedIn : utile si le contact est établi, mais le message doit rester succinct et ciblé.
- Appel téléphonique : rare, réservé aux postes où la proximité humaine est valorisée, ou si le recruteur a explicitement suggéré ce mode.
L’email reste le standard le plus sûr, car il donne au recruteur la liberté de lire et répondre selon son agenda.
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Renforcer l’impact sans répéter le même message
Pour se démarquer :
- Mentionner un point concret de l’entretien : un projet, un challenge ou une compétence abordée.
- Apporter une information nouvelle : par exemple un article que vous avez lu sur l’entreprise, une réalisation récente ou un complément de votre portfolio.
- Rester synthétique : le message ne doit pas dépasser 150-200 mots. La lisibilité est essentielle.
Cette approche transforme la relance en valeur ajoutée plutôt qu’une simple demande de retour.