La cooptation est devenue l’un des leviers de recrutement préférés des entreprises, notamment dans les secteurs où les talents se font rares. Pour attirer des candidats qualifiés, les employeurs récompensent les salariés qui recommandent une personne de leur réseau par une prime financière. Mais combien peut réellement rapporter ce type de recommandation ? Les montants varient fortement selon le secteur d’activité, le niveau de poste et la politique interne de l’entreprise.
La cooptation consiste à encourager les collaborateurs à proposer des profils issus de leur réseau personnel ou professionnel pour des postes à pourvoir. Si le candidat recommandé est recruté et réussit sa période d’essai, le salarié reçoit une prime.
Lors d’un entretien d’embauche, chaque détail compte, même du sel ou du poivre posé sur la table. On vous explique en quoi ça consiste, et comment le réussir.
Lire l'article👉 Exemple : dans une société de conseil informatique, un collaborateur qui recommande un développeur full stack peut toucher une prime comprise entre 1 000 et 2 500 €, une somme bien inférieure au coût d’un cabinet de recrutement, mais attractive pour le salarié.
Selon une enquête Deloitte, près de 40 % des entreprises françaises ont déjà mis en place un programme de cooptation. La tendance progresse surtout dans l’IT, la banque et l’ingénierie, où la chasse aux profils spécialisés est la plus difficile.
Le montant d’une prime de cooptation n’est pas figé : il dépend de la taille de l’entreprise, du poste visé et du secteur. Voici les grandes tendances observées en France :
👉 Exemple concret : une grande banque française propose 500 € pour un conseiller clientèle et jusqu’à 2 500 € pour un data analyst senior.
Selon une étude de l’APEC, la prime moyenne en France tourne autour de 1 200 €, mais elle peut grimper à 5 000 € dans certains groupes internationaux sur des profils hautement spécialisés.
Plusieurs facteurs expliquent ces différences :
👉 Exemple : un grand groupe de télécommunications a récemment lancé une campagne interne où chaque salarié pouvait toucher jusqu’à 2 000 € pour un recrutement réussi dans les métiers de la cybersécurité.
La prime de cooptation n’est généralement pas versée immédiatement à l’embauche. Pour éviter les abus et s’assurer que le candidat convient réellement au poste, les entreprises mettent en place des conditions précises :
👉 Exemple : une entreprise de conseil peut proposer une prime de 1 500 €, avec 750 € versés à la signature du contrat et 750 € supplémentaires après 6 mois de présence effective.
Le salarié bénéficie d’une récompense financière attractive, mais l’entreprise y gagne aussi :
Selon une étude Workhuman, les candidats recrutés par cooptation restent 25 % plus longtemps que ceux recrutés par annonces classiques.
A LIRE AUSSI Prime de cooptation : comment ça marche ?
Même si le système est attractif, il doit être bien encadré. Sans règles précises, il peut entraîner :
👉 Exemple : une entreprise qui n’avait pas fixé de règles claires a reçu des dizaines de candidatures hors sujet, ralentissant tout le processus RH.