Le syndrome du bon travailleur touche de nombreux professionnels, particulièrement ceux qui cherchent à se montrer performants et fiables. Il se traduit par une tendance à accepter systématiquement toutes les missions, à s’investir au-delà du nécessaire et à placer les besoins des autres avant ses propres limites.
Au départ, cette attitude est perçue positivement : engagement, esprit d’équipe, sens des responsabilités. Cependant, elle peut rapidement devenir un piège, conduisant à la surcharge mentale, à la fatigue chronique et à la baisse de productivité.
Lors d’un entretien d’embauche, chaque détail compte, même du sel ou du poivre posé sur la table. On vous explique en quoi ça consiste, et comment le réussir.
Lire l'articleReconnaître le syndrome du bon travailleur est la première étape pour le gérer. Les indicateurs sont souvent subtils mais révélateurs :
Ces comportements peuvent générer un stress permanent et créer un déséquilibre entre vie professionnelle et personnelle.
Ironiquement, le syndrome du bon travailleur peut freiner la progression professionnelle :
En voulant trop donner, on finit par compromettre ses performances et sa crédibilité professionnelle.
Il existe des méthodes concrètes pour gérer ce syndrome et éviter ses effets négatifs :
Refuser une tâche ne signifie pas être moins performant. Formuler un refus constructif peut se faire ainsi : “Je peux m’en charger, mais cela impliquera de décaler tel autre projet. Lequel est prioritaire pour vous ?”
Cette approche montre votre professionnalisme tout en préservant vos limites.
Évaluer l’importance et l’urgence des tâches permet de concentrer son énergie sur ce qui génère réellement de la valeur. Utiliser des outils de gestion de tâches ou des matrices de priorisation aide à visualiser ses priorités et à éviter la dispersion.
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La délégation est un levier souvent sous-utilisé. Confier certaines responsabilités à des collègues compétents permet de libérer du temps pour les missions stratégiques et de réduire la surcharge mentale.
Le syndrome du bon travailleur pousse à enchaîner les heures sans pause. Pourtant, les micro-pauses et la déconnexion ponctuelle sont essentielles pour rester concentré, prendre du recul et éviter l’épuisement.