5 idées de défaut à dire en entretien d’embauche sans se discréditer

5 idées de défaut à dire en entretien d’embauche sans se discréditer

Face à la fameuse question des défauts en entretien, nombreux sont les candidats qui hésitent, redoutant de se tirer une balle dans le pied. Pourtant, bien choisis et bien formulés, certains défauts professionnels peuvent révéler un haut niveau de maturité, de lucidité et même d’ambition. Voici 5 idées de défauts que l’on peut évoquer en entretien, accompagnées de conseils pour les présenter de manière constructive.

Manque de patience : un défaut à contextualiser

Dire que l’on manque de patience peut sembler risqué. Pourtant, dans certains cas, cela peut refléter une forte exigence personnelle ou une volonté d’avancer rapidement. Il s’agit de montrer que ce défaut est sous contrôle et qu’il s’inscrit dans une logique d’amélioration continue.

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Par exemple, un candidat peut expliquer que son impatience l’a poussé, par le passé, à vouloir tout régler immédiatement, au risque de négliger certaines étapes. Avec l’expérience, il a appris à mieux évaluer les délais nécessaires, à prioriser et à respecter le rythme de l’équipe.

Perfectionnisme : savoir doser ses exigences

Le perfectionnisme revient souvent dans les entretiens. C’est un défaut ambivalent : il peut être interprété comme un excès de rigueur ou une perte de temps sur des détails. Pour éviter le cliché, mieux vaut l’accompagner d’un exemple précis.

Un candidat peut évoquer une situation où son perfectionnisme l’a empêché de déléguer ou de finaliser un projet à temps. Il peut ensuite expliquer comment il a appris à accepter que tout ne soit pas parfait, à distinguer l’essentiel de l’accessoire et à se concentrer sur les résultats attendus.

Tendance à vouloir tout contrôler : un défaut à nuancer

Souvent lié à un fort engagement professionnel, le besoin de contrôle peut être mal perçu s’il bloque le travail d’équipe. L’idée ici est de montrer que cette tendance découle d’un sens aigu des responsabilités, mais qu’elle est en voie d’assouplissement.

Le candidat peut dire qu’il avait du mal à lâcher prise au début de sa carrière, par peur que les choses ne soient pas faites correctement. En prenant du recul, il a compris l’importance de la confiance et de la délégation, et il a appris à responsabiliser ses collègues pour gagner en efficacité collective.

Timidité ou réserve : un défaut surmontable

La timidité n’est pas forcément un frein en entreprise, surtout si elle ne nuit pas à la communication professionnelle. Présentée avec honnêteté, elle peut témoigner d’une personnalité posée et attentive, capable de progresser.

Un bon angle consiste à raconter une évolution : par exemple, avoir eu des difficultés à prendre la parole en réunion, puis avoir suivi une formation ou participé à des groupes de travail pour développer ses compétences relationnelles. Ce type de récit montre une capacité à sortir de sa zone de confort.

Impulsivité dans le travail : apprendre à temporiser

L’impulsivité peut se traduire par une envie de réagir rapidement, parfois au détriment de la réflexion. Ce défaut peut être présenté comme une tendance à vouloir résoudre les problèmes immédiatement, qui nécessite un ajustement dans certaines situations.

Le candidat peut expliquer comment il a appris à prendre du recul, à consulter ses collègues et à analyser les enjeux avant de trancher. Il peut également souligner que cette impulsivité, aujourd’hui mieux canalisée, lui permet de rester réactif dans les moments de tension.

Aborder ses défauts avec sincérité, sans tomber dans l’autocritique excessive, permet de démontrer une vraie capacité d’introspection. Le tout est de choisir un défaut adapté au poste visé, de l’expliquer de façon claire, et de montrer qu’il fait l’objet d’un travail constant. Ce type de discours rassure les recruteurs, qui privilégient des profils conscients de leurs limites et capables d’évoluer.


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