Mettre fin à un CDI via une rupture conventionnelle offre au salarié sécurité et indemnités, tout en permettant à l’employeur d’organiser le départ proprement.
Aujourd’hui, le mail est un moyen privilégié pour initier cette démarche. Bien rédigé, il formalise votre demande, attire l’attention et prépare un entretien productif, contrairement à un simple échange oral qui peut générer des malentendus.
Écrire un mail que votre employeur ne pourra pas ignorer
L’objet du mail : votre première impression compte
L’objet doit être clair et percutant, car c’est la première chose que verra votre employeur.
Exemples :
Entretien d'embauche : connaissez-vous le test du sel et poivre ?
Lors d’un entretien d’embauche, chaque détail compte, même du sel ou du poivre posé sur la table. On vous explique en quoi ça consiste, et comment le réussir.
Lire l'article- “Proposition de rendez-vous pour rupture conventionnelle”
- “Demande de rupture conventionnelle – discussion possible”
Un objet précis montre que vous êtes sérieux et organisé, et donne envie d’ouvrir le mail rapidement.
Rédiger un corps de mail qui suscite l’accord
Le corps du mail doit être professionnel et direct. Présentez votre demande sans ambiguïté et proposez un rendez-vous pour discuter des modalités.
Exemple :
Madame/Monsieur [Nom],
Je souhaite envisager une rupture conventionnelle de mon contrat de travail. Je vous propose de convenir d’un rendez-vous afin d’échanger sur les conditions et les étapes à suivre.
Je reste disponible pour toute proposition de date.
Cordialement,
[Nom et prénom]
Cette formulation clarifie votre intention tout en laissant la place à un échange constructif.
Ajouter vos disponibilités : le détail qui fait gagner du temps
Indiquer vos créneaux disponibles permet à l’employeur de planifier rapidement l’entretien. Cela montre également votre flexibilité et votre professionnalisme, deux qualités qui facilitent l’accord.
Les informations indispensables à préparer avant d’envoyer
Avant d’envoyer le mail, rappelez-vous que la rupture conventionnelle est encadrée par la loi :
- L’employeur doit respecter un délai de réflexion de 15 jours après l’accord.
- La convention doit être homologuée par la Direccte pour être valide.
Connaître ces étapes permet de préparer un mail crédible et professionnel, montrant que vous maîtrisez le processus.
Anticiper la discussion sur l’indemnité et le départ
Même si le mail ne doit pas détailler le montant, préparer vos attentes vous permet de mener un entretien clair et organisé. Cela simplifie la négociation et sécurise votre départ.
Préparer vos arguments pour l’entretien
Soyez prêt à :
- Expliquer votre choix de manière concise et professionnelle.
- Définir vos priorités pour la date et les conditions de départ.
- Montrer que vous êtes ouvert à la discussion pour faciliter l’accord.
Comment transformer un mail en rendez-vous accepté ?
Un mail courtois et neutre est beaucoup plus efficace qu’un message impulsif ou émotionnel.
Un ton adapté augmente les chances que votre employeur accepte rapidement de vous rencontrer et aborde la discussion sereinement.
Choisir le bon moment pour envoyer votre demande
Envoyer le mail pendant une période calme ou lorsque votre manager n’est pas surchargé permet une réponse plus rapide et constructive.
Un bon timing peut accélérer le processus de rupture conventionnelle.
Préserver vos relations professionnelles même en partant
Ne critiquez jamais votre entreprise ou votre manager dans le mail.
L’objectif est de montrer votre professionnalisme et votre volonté de dialogue, ce qui protège votre image et vos futures références.
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Après l’envoi : les étapes qui scellent votre départ
Préparer l’entretien pour sécuriser l’accord
Une fois le mail envoyé, l’employeur proposera un rendez-vous. Préparez-vous à :
- Présenter votre demande de manière claire et concise.
- Aborder la date de départ et l’indemnité.
- Définir un calendrier précis pour finaliser la convention.
Signer et homologuer la convention : l’étape indispensable
Si l’entretien aboutit à un accord :
- La convention doit être rédigée et signée par les deux parties.
- Elle est ensuite envoyée à la Direccte pour validation, ce qui prend généralement 15 jours ouvrables.
L’indemnité : ce que vous devez savoir
L’indemnité de rupture conventionnelle est au minimum équivalente à l’indemnité légale de licenciement.
Elle peut être plus élevée selon l’entreprise ou la convention collective. Cette somme est versée à la signature de la convention homologuée.