Je déteste mes collègues mais je dois travailler avec eux : que faire ?

Je déteste mes collègues mais je dois travailler avec eux : que faire ?

Il arrive que les relations au travail soient tendues, voire conflictuelles. Un comportement irritant, une attitude négative ou simplement des personnalités incompatibles peuvent transformer le quotidien professionnel en épreuve. Pourtant, la collaboration reste indispensable pour atteindre les objectifs fixés par l’entreprise.
Alors, comment continuer à travailler efficacement avec des collègues que l’on ne supporte pas ?

Identifier les comportements qui posent problème

Avant de chercher une solution, il est important de savoir précisément ce qui dérange.
Est-ce un manque de respect, des propos déplacés, un ton condescendant, une tendance à s’attribuer le mérite du travail d’autrui, ou simplement des manières irritantes ?
Mettre des mots clairs sur la source du malaise permet d’éviter de généraliser et d’attaquer la personne dans son ensemble.

Entretien d'embauche : connaissez-vous le test du sel et poivre ?

Lors d’un entretien d’embauche, chaque détail compte, même du sel ou du poivre posé sur la table. On vous explique en quoi ça consiste, et comment le réussir.

Lire l'article

Exemple :

Un collègue qui coupe sans cesse la parole en réunion peut agacer, mais le problème porte sur une attitude spécifique, pas sur toute sa personnalité.

Maintenir une communication professionnelle malgré les tensions

Même si l’entente personnelle est difficile, il est possible de maintenir un dialogue courtois et centré sur les objectifs communs.
Utiliser un ton neutre, aller droit au but et éviter les remarques personnelles aide à préserver un climat de travail acceptable.

Exemple :

Lorsqu’un collègue remet en cause une idée, répondre en apportant des faits et arguments concrets plutôt que de répliquer sur le même ton permet de calmer la discussion.

Fixer des limites pour préserver son bien-être

Il est légitime de mettre en place des limites dans les interactions. Cela peut passer par la réduction des échanges informels, le choix de la communication par écrit pour éviter les confrontations directes, ou encore la réorganisation de son poste de travail pour limiter les contacts prolongés.

Exemple :

Si un collègue parle constamment de sujets personnels qui vous mettent mal à l’aise, il est possible de recentrer la conversation sur les tâches en cours.

Chercher des alliés et un soutien interne

Dans un environnement difficile, trouver des collègues avec qui les relations sont plus simples permet de créer un équilibre et de réduire la pression.
Ces relations positives servent de relais dans la communication et apportent un appui moral.

Exemple :

Un collègue d’un autre service, plus neutre dans les tensions, peut faciliter certaines transmissions d’informations.

Utiliser les ressources de l’entreprise pour résoudre les conflits

Si la situation devient ingérable, solliciter un supérieur hiérarchique, un représentant du personnel ou le service RH peut permettre d’encadrer les échanges et de poser des règles claires de collaboration.

Exemple :

Lorsqu’un désaccord récurrent bloque un projet, un manager peut organiser une réunion de médiation pour clarifier les attentes de chacun.

A LIRE AUSSI Est-ce qu’une faute simple peut conduire à un licenciement ?

Prendre du recul et se concentrer sur ses propres objectifs

Il est facile de se laisser absorber par les tensions, mais garder le cap sur ses missions et ses ambitions professionnelles permet de réduire l’influence des conflits sur son moral.
Plus on se concentre sur ses réussites, moins les comportements irritants pèsent sur le quotidien.

Exemple :

Fixer des objectifs personnels trimestriels permet de rester motivé, même si l’ambiance de l’équipe est tendue.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *