Faire face à un manager au comportement destructeur peut rapidement affecter la santé mentale, la motivation et l’équilibre personnel. Certains salariés choisissent de tenir bon malgré tout, d’autres préfèrent quitter leur poste pour se préserver. Mais comment savoir s’il est temps de partir ou s’il est encore possible de faire évoluer la situation ?
Un manager au comportement nocif ne crie pas forcément. Il peut agir de manière subtile, en instaurant un climat de peur, d’humiliation ou de dévalorisation constante. Parmi les comportements les plus fréquemment signalés :
Lors d’un entretien d’embauche, chaque détail compte, même du sel ou du poivre posé sur la table. On vous explique en quoi ça consiste, et comment le réussir.
Lire l'articleSelon un sondage OpinionWay pour Empreinte Humaine, près d’un salarié français sur deux estime avoir déjà travaillé avec un supérieur au comportement toxique.
Les effets d’un encadrement délétère vont bien au-delà de l’ambiance au travail. Ils se traduisent souvent par :
Une étude menée par la Harvard Business School révèle qu’un seul manager toxique dans une équipe peut faire chuter l’engagement de plus de 30 % et augmenter le taux de rotation du personnel. La santé mentale et la stabilité professionnelle s’en trouvent rapidement affectées.
Avant d’envisager une démission, il est utile d’évaluer si certaines actions peuvent désamorcer le problème. Plusieurs pistes existent :
Dans certains cas, un changement de service peut être envisagé si l’entreprise prend au sérieux la souffrance exprimée. Mais cela suppose un minimum de volonté de la direction à agir, ce qui n’est pas toujours le cas.
Si les tentatives de dialogue échouent, si la souffrance s’aggrave ou si les pratiques managériales franchissent la ligne rouge (humiliations, menaces, discrimination), quitter son poste peut devenir une décision salutaire.
Avant d’agir, il est toutefois recommandé de :
La qualification juridique de harcèlement peut ouvrir droit à des recours devant le conseil de prud’hommes, surtout si la direction a été alertée et n’a pas réagi.
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Il n’y a pas de réponse unique. Certains choisissent de partir rapidement pour protéger leur santé mentale, d’autres préfèrent rester un temps pour valoriser leur CV ou attendre une opportunité concrète. Ce choix dépend de plusieurs paramètres :
L’important est de ne pas s’enfermer dans une logique d’épuisement ou de résignation.