Partenariat Microsoft / OpenAI : la Commission européenne sur le qui-vive

Partenariat Microsoft / OpenAI : la Commission européenne sur le qui-vive

La Commission européenne met en lumière l’alliance étroite entre Microsoft et OpenAI, l’éditeur de ChatGPT. Cette investigation vise à déterminer si l’investissement substantiel de Microsoft dans OpenAI s’apparente à une acquisition déguisée, remettant en question la saine concurrence sur les marchés émergents du métavers et de l’IA générative.

Un investissement sous surveillance

Bruxelles s’intéresse de près aux liens capitalistiques entre Microsoft et OpenAI, particulièrement après l’annonce du « partenariat étendu » signé début 2023, impliquant un investissement de plus de 13 milliards d’euros de la part de Microsoft sur plusieurs années dans la licorne californienne. La Commission européenne veut déterminer si ces liens n’ont pas conduit à une fusion de facto.

Menace sur la concurrence

Des associations technologiques dénoncent cette alliance en tant que « killer acquisition », craignant qu’elle ne compromette la concurrence sur le marché de l’IA. Le statut de « fournisseur exclusif » de Microsoft pour les technologies d’OpenAI dans le cloud et l’intégration de ChatGPT dans l’écosystème bureautique de Microsoft soulèvent des préoccupations quant à l’accès privilégié de Microsoft aux innovations d’OpenAI.

Procédures en cours et contexte délicat

La Commission européenne n’est pas la seule à s’intéresser à cette alliance. Des procédures ont également été lancées à Londres et Washington, soulignant l’importance de cette affaire à l’échelle internationale. Le contexte de cette enquête est amplifié par des événements récents, tels que l’éviction temporaire du cofondateur d’OpenAI de son conseil d’administration, suivi de son embauche par Microsoft, illustrant les liens étroits entre les deux entités.

Les autorités compétentes ont appelé à des contributions pour recueillir des informations jusqu’au 11 mars, sans préciser si cela entraînerait une enquête antitrust. La Commission européenne cherche à garantir que les nouveaux marchés du métavers et de l’IA restent compétitifs, permettant la croissance des entreprises et l’innovation au service des consommateurs.


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