Recruter les bons talents est devenu un véritable défi pour les entreprises. Face à la pénurie de profils qualifiés, les méthodes classiques comme les annonces d’emploi ou les cabinets de recrutement ne suffisent plus. C’est dans ce contexte qu’une stratégie RH séduit de plus en plus d’organisations : la prime de cooptation.
Ce dispositif transforme les collaborateurs en véritables chasseurs de têtes internes, en les incitant à recommander des candidats de leur réseau en échange d’une récompense financière. Mais comment fonctionne concrètement la cooptation ? Quels sont ses avantages et ses limites ?
Lors d’un entretien d’embauche, chaque détail compte, même du sel ou du poivre posé sur la table. On vous explique en quoi ça consiste, et comment le réussir.
Lire l'articleLa prime de cooptation est une récompense versée à un salarié qui recommande un candidat de son réseau, si ce dernier est embauché par l’entreprise.
👉 Exemple : si un développeur en poste dans une société recommande un ancien collègue, et que celui-ci est recruté, le salarié reçoit une prime (souvent entre 500 € et 2 000 € selon le poste et la politique RH de l’entreprise).
Cette pratique ne doit pas être confondue avec la recommandation d’un cabinet de recrutement ou l’intérim. Ici, la démarche vient directement des collaborateurs internes.
Le processus de cooptation suit généralement plusieurs étapes simples :
👉 Exemple : une entreprise peut fixer une prime de 1 500 €, versée en deux temps : 50 % à l’embauche et 50 % après 6 mois de présence effective.
La prime de cooptation s’est imposée comme un levier puissant pour plusieurs raisons :
👉 Donnée clé : selon une étude de Jobvite, 40 % des recrutements par cooptation durent plus de 3 ans, contre seulement 25 % via les annonces classiques.
Le montant varie en fonction de plusieurs critères :
👉 Exemple : dans le secteur bancaire ou IT, les primes de cooptation dépassent fréquemment 2 000 €.
Si le système est efficace, il n’est pas exempt de critiques :
👉 Exemple : une entreprise ayant mal cadré son programme de cooptation a dû gérer un afflux de candidatures non pertinentes, ralentissant le processus RH.
A LIRE AUSSI Pourquoi votre concentration s’effondre à la maison et comment y remédier ?
Pour éviter les dérives et maximiser les résultats, les entreprises doivent structurer leur programme :
👉 Exemple : une entreprise de conseil a créé une plateforme interne dédiée où chaque collaborateur peut soumettre des recommandations, avec suivi en temps réel de l’avancée des candidatures.