Le métier de chasseur de tête attire par son rôle stratégique dans le recrutement des talents et par ses perspectives de rémunération intéressantes. Mais beaucoup s’interrogent : faut-il un diplôme spécifique pour exercer cette profession ? La réponse n’est pas unique, car plusieurs parcours académiques ouvrent la voie à ce métier.
Il n’existe pas de diplôme unique qui mène directement au métier de chasseur de tête. La profession est accessible par différents cursus en lien avec les ressources humaines, le commerce ou encore la psychologie. L’important est d’acquérir des compétences en évaluation des candidats, communication, négociation et compréhension des besoins des entreprises.
Lors d’un entretien d’embauche, chaque détail compte, même du sel ou du poivre posé sur la table. On vous explique en quoi ça consiste, et comment le réussir.
Lire l'articleUn parcours en Ressources Humaines reste le chemin privilégié. Les formations en RH permettent de comprendre :
Un Master en Gestion des Ressources Humaines est souvent apprécié dans les cabinets spécialisés, car il garantit une bonne maîtrise des fondamentaux du métier.
Le chasseur de tête doit autant séduire les candidats que vendre ses services aux entreprises. C’est pourquoi de nombreux professionnels viennent d’écoles de commerce ou de gestion.
Ces études apportent des compétences en :
Un Master en école de commerce ou un diplôme en management peut donc être un tremplin solide pour se lancer.
Certains chasseurs de tête viennent d’un parcours en psychologie du travail ou en sociologie. Ces formations donnent des outils précieux pour analyser la personnalité, les motivations et la compatibilité d’un candidat avec une culture d’entreprise.
Un Master en psychologie du travail est particulièrement reconnu pour les postes orientés vers l’évaluation comportementale.
La majorité des chasseurs de tête confirmés ont un niveau bac+5, mais ce n’est pas une règle absolue. Un bac+3 en RH, commerce ou sciences sociales, complété par de l’expérience en recrutement ou en vente, peut déjà permettre de débuter dans un cabinet en tant que chargé de recherche.
C’est souvent l’expérience acquise sur le terrain – prospection, entretiens, gestion de missions – qui fait la différence pour évoluer rapidement.
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Un chasseur de tête généraliste peut réussir, mais la spécialisation ouvre souvent plus de portes. Avoir étudié dans un domaine comme :
permet de comprendre les besoins des clients et d’évaluer plus efficacement les profils techniques recherchés.