Depuis quelques années, un terme revient souvent dans les discussions sur l’organisation du travail : le flex office. Derrière cet anglicisme se cache une révolution dans la manière dont les salariés occupent les espaces de bureau. Exit les postes attribués et personnalisés : dans un environnement en flex office, chacun choisit sa place en fonction de ses besoins du jour.
Cette approche, déjà adoptée par de grands groupes comme AXA, Orange ou BNP Paribas, suscite autant d’enthousiasme que de réticences. Mais pourquoi les entreprises s’y intéressent-elles autant ? Quels avantages et limites se cachent derrière cette tendance ?
Lors d’un entretien d’embauche, chaque détail compte, même du sel ou du poivre posé sur la table. On vous explique en quoi ça consiste, et comment le réussir.
Lire l'articleLe principe du flex office est simple : aucun salarié n’a de bureau fixe. Chaque matin, chacun choisit un espace disponible en fonction de son activité.
Cette souplesse s’appuie souvent sur des outils numériques (applications de réservation de places, capteurs d’occupation en temps réel, intranets internes). Le flex office va donc au-delà d’un simple réaménagement : il implique une transformation culturelle et technologique.
Si le flex office séduit autant, c’est parce qu’il répond à plusieurs enjeux actuels.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le flex office ne profite pas uniquement à l’entreprise. Les employés peuvent eux aussi y trouver un vrai confort, à condition que le modèle soit bien pensé.
Une enquête JLL indique que 68 % des salariés estiment que le flex office améliore leur expérience de travail lorsqu’il est associé à des outils digitaux performants.
Malgré ses avantages, le flex office n’est pas exempt de critiques. Plusieurs freins peuvent apparaître si le projet n’est pas accompagné correctement.
Ces obstacles ne sont pas insurmontables, mais ils nécessitent une communication claire et un accompagnement au changement.
Le succès du flex office est intimement lié à l’essor du télétravail. Les deux modèles s’alimentent mutuellement.
Certaines entreprises vont encore plus loin en proposant du desk sharing : un ratio inférieur à un poste par salarié, basé sur la moyenne d’occupation. Exemple : pour 100 employés, seuls 70 bureaux sont disponibles, car il est rare que tout le monde soit présent en même temps.
A LIRE AUSSI Pourquoi cibler les candidats passifs et comment les convaincre ?
Adopter le flex office ne se résume pas à déplacer quelques bureaux. C’est une véritable transformation organisationnelle. Voici les leviers essentiels :
Selon PwC, 70 % des projets de flex office échouent lorsqu’ils sont menés sans accompagnement managérial adapté.