Réseaux sociaux en France : Macron intensifie son engagement contre l’accès des moins de 15 ans

Réseaux sociaux en France : Macron intensifie son engagement contre l’accès des moins de 15 ans

Face à une nouvelle tragédie en milieu scolaire, la France renforce sa volonté de restreindre l’accès aux réseaux sociaux pour les enfants de moins de 15 ans. Une position nationale forte, qui s’inscrit dans une dynamique internationale de plus en plus répandue, où plusieurs pays ont déjà adopté des mesures similaires. L’initiative française s’ajoute à une tendance globale, mais se distingue par son caractère résolu et l’impulsion donnée au niveau européen.

La France en première ligne face à l’usage des réseaux sociaux par les mineurs

À la suite d’une attaque mortelle survenue dans un collège de Nogent, la France affiche une volonté de durcir l’encadrement de l’accès aux réseaux sociaux pour les adolescents. Le président Emmanuel Macron souhaite que l’Union européenne impose une interdiction de ces plateformes pour les moins de 15 ans, et envisage une application nationale rapide si le projet tarde à se concrétiser au niveau communautaire.

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Ce projet s’appuie sur l’idée que ces outils numériques peuvent favoriser certains comportements violents ou exacerber des tensions sociales, en particulier chez les jeunes utilisateurs. Le gouvernement français juge donc nécessaire de réguler plus strictement leur accès, estimant que les plateformes ont les moyens techniques de vérifier l’âge de leurs usagers.

On se rappelle d’ailleurs que pour la rentrée 2025, il a été décidé d’interdire totalement les smartphones dans les collèges de France. Un signe fort que l’exécutif souhaite s’attaquer au « fléau » de l’écran chez les jeunes.

Des restrictions déjà en place dans d’autres pays

La position française fait écho à celle d’autres pays ayant déjà pris des mesures concrètes. En Australie, une loi votée en 2024 interdit l’accès aux réseaux sociaux pour les moins de 16 ans. Cette décision est intervenue après un vaste débat public, nourri par des rapports montrant que les enfants parviennent aisément à contourner les limitations d’âge imposées par les plateformes numériques.

Aux États-Unis, plusieurs États comme l’Utah et l’Arkansas ont mis en place des lois obligeant les plateformes à obtenir le consentement parental pour les utilisateurs mineurs. En Utah, une loi entrée en vigueur en 2024 prévoit également l’interdiction d’utiliser les réseaux sociaux entre 22h30 et 6h00 pour les moins de 18 ans.

En Espagne, un débat est en cours sur la fixation de l’âge minimum à 16 ans pour accéder aux plateformes sociales, tandis que l’Italie a renforcé les contrôles d’identité en ligne après plusieurs cas de cyberharcèlement impliquant des mineurs.

Une approche française centrée sur l’Europe

Ce qui distingue la France dans ce contexte, c’est sa volonté de porter cette régulation au niveau européen. L’objectif affiché est de créer un cadre commun à l’ensemble des États membres pour limiter l’usage des réseaux sociaux chez les jeunes. La France cherche ainsi à mobiliser ses partenaires européens pour agir de manière coordonnée face à ce qu’elle considère comme une question de santé publique et de cohésion sociale.

Le gouvernement insiste sur la nécessité d’une législation claire et d’un encadrement renforcé, en considérant que les outils actuels de contrôle parental ou de vérification d’âge restent largement insuffisants.

Cette volonté politique, affirmée dans un contexte de forte émotion nationale, confirme l’engagement français en faveur d’un usage plus sécurisé du numérique chez les adolescents, tout en s’inscrivant dans une logique d’harmonisation réglementaire à l’échelle de l’Union européenne.


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