Face à un taux de chômage des jeunes atteignant des niveaux préoccupants en France, le gouvernement a dévoilé une série de mesures ambitieuses pour favoriser l’insertion professionnelle des 15-24 ans. Découvrez les mesures concrètes qui seront menées.
L’essentiel à retenir
Lors d’un entretien d’embauche, chaque détail compte, même du sel ou du poivre posé sur la table. On vous explique en quoi ça consiste, et comment le réussir.
Lire l'articleEn dépit d’un nombre élevé de diplômés du supérieur, la France fait face à un défi majeur avec un taux de chômage de 19,2 % chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans, selon les données récentes de l’Insee. Ce taux est nettement supérieur à celui de l’ensemble de la population active, qui s’établit à 7,2 %. Cette situation met en lumière l’urgence de mesures ciblées pour améliorer l’intégration des jeunes sur le marché du travail.
Pour répondre à ce défi, le gouvernement a élaboré une stratégie en trois axes principaux : orienter et former les jeunes vers les métiers porteurs, renforcer le lien entre les jeunes et les entreprises, et accompagner ceux en difficulté via des parcours d’insertion intensifs. La ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a souligné l’importance de travailler avec les acteurs du réseau de l’emploi, tels que France Travail et les missions locales, pour proposer des solutions concrètes et adaptées.
Un des dispositifs phares est «Avenir Pro», qui propose des ateliers collectifs et individuels aux lycéens professionnels en dernière année. Déjà expérimenté dans 600 lycées, ce programme pourrait être étendu à l’ensemble des 2 200 lycées professionnels de France. Les élèves bénéficieraient d’un accompagnement personnalisé pour la rédaction de CV, la préparation aux entretiens, ainsi que pour comprendre les besoins en recrutement locaux.
D’autres initiatives incluent la promotion des parcours de découverte des métiers dès le collège, en insistant sur la féminisation des filières scientifiques, et le développement de l’alternance avec 50 000 nouvelles places prévues sur deux ans. Le contrat d’engagement jeune, destiné aux jeunes en précarité, sera renforcé avec une expérience systématique en entreprise durant les deux premiers mois.
Ces mesures ont été élaborées après une consultation approfondie des parties prenantes, et présentées au Conseil National pour l’Emploi (CNE) le 16 juillet 2025. Le CNE, qui regroupe l’État, les partenaires sociaux, les régions et les acteurs de la formation, est chargé d’examiner et d’améliorer ces propositions, visant à renforcer l’accompagnement des demandeurs d’emploi et des employeurs.
Le Conseil National pour l’Emploi (CNE) joue un rôle central dans la coordination des efforts pour l’emploi en France. Créé pour faciliter le dialogue entre l’État et les partenaires sociaux, il s’emploie à harmoniser les actions en faveur des demandeurs d’emploi et à répondre aux besoins du marché du travail. Ces nouvelles mesures s’inscrivent dans cette dynamique de concertation et visent à apporter des solutions durables à l’un des défis majeurs du pays.