Adobe renonce à l’acquisition de Figma et payera une pénalité de 1 milliard de dollars

Adobe renonce à l’acquisition de Figma et payera une pénalité de 1 milliard de dollars

Le projet de fusion entre Adobe et Figma, estimé à 20 milliards de dollars, prend fin, laissant la communauté de conception en suspens. Découvrez les détails de cette décision et les raisons qui ont conduit à l’échec de cette opération stratégique.

Une décision inattendue

Adobe et Figma ont annoncé officiellement la résiliation de leur projet de fusion, initialement estimé à 20 milliards de dollars. La tentative d’acquisition par Adobe de la plateforme de création vectorielle très prisée auprès des concepteurs d’interfaces prend fin, laissant planer des incertitudes sur le marché.

Adobe, avec sa propre solution XD, cherchait à intégrer Figma dans son portefeuille pour élargir son empreinte sur le marché de la conception collaborative. Figma, reconnu pour sa plateforme web populaire, a su rassembler une communauté fidèle grâce à ses fonctionnalités innovantes, dont une alternative à Behance et un outil de tableau blanc.

Les obstacles réglementaires… et une fin sans solutions

Les autorités de régulation à Bruxelles et à Londres ont exprimé leurs préoccupations quant aux risques d’étouffement de la concurrence si Figma était absorbé par la Creative Suite d’Adobe. Face à ces obstacles, Adobe a tenté de proposer des concessions, notamment en se séparant de XD, mais les régulateurs ont maintenu leur opposition.

Malgré les tentatives de compromis, Adobe et Figma ont annoncé leur incapacité à surmonter les obstacles réglementaires posés par la Commission européenne et la CMA britannique. Les deux sociétés, bien qu’en désaccord avec l’analyse des régulateurs, ont décidé de mettre fin à leur projet commun, marquant ainsi le retour à une concurrence acharnée sur le marché de la conception collaborative.

Une compensation généreuse pour Figma

Face à cet abandon, Figma ne quitte pas les négociations les mains vides. Adobe avait prévu une pénalité de 1 milliard de dollars, payable en espèces, en cas d’échec de l’acquisition. Une compensation qui atténue la déception de cette fin inattendue.


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