Alors que les outils d’intelligence artificielle se multiplient et bouleversent la manière de travailler, une question revient fréquemment : faut-il encore se former aux compétences numériques traditionnelles ? Face à ChatGPT, Perplexity, Claude ou encore Gemini, beaucoup s’interrogent sur la pertinence d’investir du temps et de se former au digital grâce à ISM ou à d’autres organismes de formation réputés. Pourtant, malgré la puissance de ces outils, comprendre le digital demeure un atout décisif dans un monde où l’IA redéfinit sans cesse les pratiques professionnelles.
Les technologies d’intelligence artificielle reposent sur des concepts et des structures numériques que seule une connaissance solide du digital permet d’appréhender. Maîtriser le fonctionnement du web, les bases des données, du SEO ou du marketing digital aide à mieux saisir comment les algorithmes collectent et interprètent l’information. Sans cette compréhension, les utilisateurs risquent d’utiliser l’IA comme une « boîte noire », sans en maîtriser ni les limites ni les biais.
Lors d’un entretien d’embauche, chaque détail compte, même du sel ou du poivre posé sur la table. On vous explique en quoi ça consiste, et comment le réussir.
Lire l'articleSi l’IA générative automatise certaines tâches, elle ne remplace pas la culture numérique nécessaire à la majorité des professions. Les entreprises recherchent toujours des profils capables de naviguer entre plusieurs outils digitaux, d’interpréter des indicateurs de performance ou de gérer la communication en ligne. Le digital demeure la colonne vertébrale des organisations, et l’IA n’en est qu’une extension. Un professionnel formé au digital reste plus apte à comprendre comment intégrer ces nouveaux outils à ses missions.
Plutôt que d’opposer humains et machines, les experts évoquent une collaboration augmentée entre l’humain et l’IA. Comprendre les logiques du digital permet d’interagir plus efficacement avec ces systèmes. Par exemple, un professionnel qui maîtrise les règles de la rédaction web saura mieux guider un outil d’IA pour produire un contenu pertinent. La formation digitale devient donc une passerelle entre la créativité humaine et l’efficacité algorithmique.
Les formations au digital ne disparaissent pas : elles se transforment. Les cursus intègrent désormais des modules sur la prompt engineering, la data visualisation ou la cybersécurité. L’enjeu n’est plus seulement d’apprendre à utiliser les outils, mais de savoir comment les orienter, les corriger et les améliorer. L’apprentissage continu devient une condition pour suivre le rythme rapide de l’innovation technologique.
Enfin, dans un contexte où l’IA tend à tout simplifier, la formation digitale reste un moyen de conserver une autonomie intellectuelle et professionnelle. Savoir créer, publier ou analyser sans dépendre entièrement des outils automatisés renforce la capacité d’adaptation. Les individus formés au digital peuvent ainsi exploiter l’IA de manière critique et stratégique, plutôt que de la subir. Cette autonomie est la clé d’une utilisation responsable et durable des technologies émergentes.
Se former au digital, à l’ère de l’IA, ne relève donc pas du passé, mais d’une nécessité d’avenir. Comprendre le numérique, c’est comprendre l’environnement dans lequel l’intelligence artificielle se développe, et c’est aussi garder la maîtrise des outils qui redessinent le monde du travail.