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Courant l’année 2024, les salaires devraient être ajustés pour compenser l’inflation qui les a longtemps devancés. Face à une inflation constante, les employeurs se sont enfin réveillés et prévoient des revalorisations salariales significatives.
Une décision plus ou moins globale des dirigeants
L’année 2022 a été marquée par une inflation de 5,2% alors que les hausses des salaires n’ont atteint que 2,8%. Fort heureusement, il s’avère que la tendance semble s’inverser cette année. En effet, les experts estiment que les augmentations de salaire devraient enfin égaler le niveau de l’inflation.
Selon le cabinet Mercer, la filiale américaine de Marsh & McLennan Companies spécialisé en ressources humaines au monde annonce une prévision de revalorisations à hauteur de 4,95% pour 2023. Alors que l’Observatoire de la rémunération LHH prévoit une croissance de 4,7%. Ces taux de revalorisation font face à une prévision d’inflation de 5% selon l’INSEE et 4,9% selon l’exécutif.
Les augmentations sont déjà en route
De ce fait, les négociations annuelles obligatoires (NAO) entre novembre 2022 et mars 2023 ont conduit à des enveloppes d’augmentations de salaires revalorisées de manière significative. Ces hausses varieraient entre 2,8% et 8% pour les entreprises les plus généreuses.
Booster le pouvoir d’achat des collaborateurs
Outre les revalorisations salariales, les entreprises s’efforcent de contribuer au pouvoir d’achat de leurs salariés. A ce jour, 49% des entreprises ont opté pour un versement de la prime de partage de la valeur anciennement appelée prime exceptionnelle de pouvoir d’achat sur l’année 2023. Cette prime d’un montant de 800 Euros environ a pour but de booster la dynamique positive instaurée par les hausses salariales.
Des avantages tels qu’une meilleure contribution aux tickets-restaurant,une prise en charge des frais de transport ou des aides aux frais de santé ont été rajoutée par plus de 60% des entreprises
Cependant, si l’inflation continue de dominer l’économie française sur l’année 2024, les dirigeants des entreprises devront à nouveau s’aligner afin de préserver le pouvoir d’achat des Français.