Rémunération des patrons de TPE-PME en 2023 : les résultats de l’enquête CPME

Rémunération des patrons de TPE-PME en 2023 : les résultats de l’enquête CPME

La Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CPME) a récemment dévoilé les résultats d’une enquête réalisée à la fin de l’année dernière, mettant en lumière la rémunération des chefs d’entreprises de TPE-PME en 2023. Les conclusions de cette étude apportent des enseignements intéressants sur les salaires moyens et les réalités financières des dirigeants de petites structures. Découvrez les détails de cette enquête ci-dessous.

Enquête de la CPME : un aperçu des rémunérations des patrons de TPE-PME

La Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CPME), en collaboration avec la Fédération Française du Bâtiment (FFB), a mené une enquête auprès de plus de 1 300 dirigeants de très petites, petites et moyennes entreprises entre le 20 novembre et le 17 décembre 2023. Les résultats, publiés aujourd’hui, jettent un éclairage sur les salaires moyens des chefs d’entreprises.

Des rémunérations modestes : démystification des idées préconçues

Contrant une idée préconçue, la CPME souligne que, selon l’enquête, 76% des chefs d’entreprises interrogés touchent une rémunération mensuelle moyenne inférieure à 4 000 €. De plus, un fait notable ressort : la moitié des patrons de TPE gagnent moins d’un salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC), soit 1 398,70 € nets au 1er janvier 2024.

En analysant plus en détail, l’étude révèle que 31% des entrepreneurs percevraient une rémunération comprise entre 1 400 et 2 600 €. Ces données prennent une importance particulière dans le contexte des débats autour de la prime de partage de la valeur (la fameuse prime Macron) et des négociations sur les augmentations de salaires.

TPE-PME vs les grandes entreprises : une nuance importante

La CPME profite de cette enquête pour souligner les difficultés auxquelles font face les chefs d’entreprises, confrontés à des règles et contraintes croissantes. Elle insiste sur le fait qu’une TPE-PME n’est pas une grande entreprise en modèle réduit, soulignant ainsi la nécessité de prendre en compte ces données dans les débats actuels sur la prime de partage de la valeur et les négociations salariales.


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