Tickets-restaurant en 2024 : une mauvaise nouvelle pour vos courses du quotidien !

Tickets-restaurant en 2024 : une mauvaise nouvelle pour vos courses du quotidien !

Mise à jour du 15/11/2023 : suite à l’annonce concernant les tickets-restaurant, le Gouvernement a annoncé prolonger l’usage des tickets-restaurant sur les denrées alimentaires pour l’année 2024, et il serait également question de pérenniser cet usage à long terme. À suivre.

De plus en plus dématérialisés, les tickets-restaurant ont toujours été apprécié des collaborateurs qui en bénéficient partout en France : en plus de pouvoir manger le midi, de nombreux salariés en France les utilisent dans le cadre de leurs courses au supermarché. En effet, jusqu’ici, il était permis de pouvoir acheter de nombreux produits alimentaires du quotidien en grande surface : les pâtes, le riz, les conserves, les viandes & poissons… Malheureusement, cela va changer à partir du 1er janvier 2024… et votre portefeuille ne va pas apprécier.

Nouvelles règles pour les tickets-restaurant : la fin des courses alimentaires

Une modification majeure dans le règlement d’utilisation des tickets-restaurant va avoir lieu à partir du 1ᵉʳ janvier 2024 : la fin de la possibilité d’utiliser ces cartes pour régler une grande partie de vos courses alimentaires. Un changement significatif qui impacte directement la manière dont ces titres étaient utilisés par les salariés.

Une restriction dans les achats quotidiens

Désormais, les détenteurs de cartes tickets-restaurant ne pourront plus les utilise pour l’achat de certains produits alimentaires de base. Cette nouvelle règlementation restreindra l’utilisation de ces cartes à des articles consommables immédiatement, excluant ainsi des éléments qu’on peut conserver dans ses placards, comme les pâtes, le riz, les œufs, et d’autres articles similaires. Ces restrictions laissent uniquement place aux produits prêts à consommer immédiatement, par exemple, lors d’une pause déjeuner.

Votre ticket de caisse contiendra moins de produits éligibles au ticket-restaurant, cependant la totalité des produits de consommation courante ne seront pas tous exclus, puisque vous pourrez toujours acheter :

  • le pain, les produits de boulangerie et viennoiseries ;
  • les plats préparés (qu’on peut réchauffer au micro-onde, au four etc)
  • les conserves et surgelés de plats transformés ;
  • les fruits et légumes ;
  • les sandwichs et salades ;

C’est bien votre placard de courses, qui contient vos denrées non-périssables, qui va en prendre un coup… au profit des restaurants et autres produits à consommer immédiatement.

Restaurant

Les premiers témoignages montrent la colère des salariés que suscite ce changement

Certaines personnes sur les réseaux sociaux, notamment sur X (ex-Twitter), critiquent vivement ce changement, allant même jusqu’à dire que cette décision est en contradiction avec toute la « malbouffe » et les problèmes de santé, qui sont liés à ce mode de consommation des produits transformés.

Crynesh indique que « C’est dégueulasse, 80€/mois qui vont partir de mon salaire pour m’obliger à acheter tout un tas de m#rde hypertransformées… La France le pays de la malbouffe« 

Vincent, lui, commente en allant plus loin : « Donc les tickets restaurants ne sont plus un avantage mais une contrainte. Il faut les refuser et demander le versement d’une indemnité de panier à la place« 

Quelles solutions envisager pour les salariés ?

Avant l’entrée en vigueur de cette nouvelle réglementation, les possesseurs de tickets restaurants devront donc profiter du temps restant pour effectuer des provisions, en respectant la limite quotidienne de 25€.

Dans un contexte d’inflation, cette nouvelle risque de miner le moral des salariés français, qui ont pris pour habitude d’utiliser une partie de ces « tickets resto » pour absorber une partie de leurs courses alimentaires. Cette évolution vers une consommation plus immédiate soulève des questionnements quant à l’impact sur les salariés. Certains salariés indiquent déjà sur X qu’ils vont refuser les tickets restaurants, et réclamer une indemnité de panier à la place.


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